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A l'ombre de nos mots
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22 juillet 2010

Week-end (3ème partie)

Les minutes passent, interminables dans ce silence et cette obscurité ...

Mes muscles commencent à se tétaniser, mes cuisses tremblent ...

Plus que cet inconfort, c'est cette sensation d'abandon qui me fait mal ...

Une heure a passé quand je vous entend aller et venir dans la pièce voisine, l'espoir de votre retour à mes cotés me fait me redresser ...

Vous êtes enfin près de moi, tout près même ... je sens votre souffle contre mon oreille ... vos mots me troublent...vos reproches, concernant mon réveil tardif,  assénés d'une voix grave et sévère me font frissonner ...

D'un geste brusque vous empoignez mes longs cheveux pour bien redresser ma tête ...

Votre main est  plaquée, immobile, en bas de mes reins ... sa chaleur me pénètre, me fait me cambrer ...

Une caresse inconnue remonte le long de ma jambe, sur mes fesses, le long de mon dos...

Je frissonne quand le 1er coup de fouet cingle ... un 2ème, puis, un instant de silence suivi de la  caresse des lanières sur ma peau ...

La danse des lanières du fouet s'accélère, entrecoupée par votre douce main qui effleure mes fesses, pour reprendre de plus belle...

La punition  s'achève par un coup plus appuyé dans le sillon de mes fesses ...

Puis votre main revient caresser, doucement le bas de mon dos, se glisse entre me cuisses ...

Vos doigts pénètrent mon intimité encore et encore jusqu'à m'amener à l'orgasme qui, à chaque fois que vous me doigtez de la sorte, se termine inévitablement en un jet de plaisir qui éclabousse le sol ...

Me traitant de sale pisseuse, vous me déliez de mes entraves et m'ordonnez de nettoyer avec ma langue,  le sol que j'ai souillé. 

Je m'exécute, honteuse, et je lèche les traces de mon plaisir avant de revenir me prosterner à vos pieds, dans la position que vous aimez...

Je dois maintenant m'excuser à voix haute et intelligible, mais vous me rendez la tâche difficile en plaçant deux pinces à linge sur le bout de ma langue ...

Je balbutie mes excuses de la façon la plus claire possible, mais vous semblez  excédé et dégouté de voir la bave qui coule de ma bouche... vous retirez les pinces d'un coup sec ... une gifle fuse ... mes larmes, contenues jusqu'à présent, fusent aussi et, c'est entre deux sanglots, que je parviens enfin à vous demander pardon ...

Vous vous levez, vous penchez vers moi et m'aidez à me mettre debout ...

La tête baissée, les larmes ruisselant sur mon visage, j'attends ...

Vous me prenez dans vos bras, séchez mes larmes de vos baisers ...

Oh mon maître, mon amour, comme votre bouche sait se faire douce !

Vous me soulevez, me déposez sur votre lit et vous me faites l'amour lentement, tendrement, passionnément ... 

La journée se poursuit par une balade dans la ville, quelques emplettes, la visite d'une exposition de peinture ...

Je suis fière d'être à vos côtés, fière d'être votre chose ... fière du regard que les autres femmes posent sur vous mon Amour, mon Maître ...

Vous m'avez promis que cette soirée serait spéciale ... elle le fut en effet ...

Demain après-midi, je dois repartir ... je ne veux pas y penser pour l'instant ... je veux juste vous appartenir ...

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